D’abord, le doyen de la politique Victor Benoit s’est présenté, d’emblée, lors de son intervention sous l’étiquette d’un opposant modéré.
Même s’il applaudit la démarche de l’administration Moïse-Céant, l’actuel responsable du mouvement politique dénommé RASANBLEMAN a décelé une erreur majeure dans la proposition de pacte de gouvernabilité.
« Un pacte de gouvernabilité qui concerne les trois années à venir, c’est un document fait pour sauver les années qui restent dans le mandat du président Jovenel Moise’’, déplore Victor Benoit estimant que les problèmes structurels relatifs à l’éducation, l’économie, l’environnement, entre autres, doivent être pris en compte dans le document.
En maitre-orateur, Clarens Renois a clairement placé le dialogue comme une véritable panacée aux multiples maux qui rongent le pays. Dans la hiérarchie des urgences établie par le leader du Parti UNIR, le vivre-ensemble entre « ayisyen » caracole en tête de liste.
Mais pour que le « chita pale » entre « ayisyen » soit vrai, Clarens Renois conseille à tout le monde, le 58ème locataire du Palais national compris, de mettre de coté certains vieux démons comme l’orgueil, les complexes et les peurs.
« ’Il nous faut cesser d’être hypocrites ! Il nous faut cesser d’être bluffeurs… !’’, tance Clarens Renois.
Moins percutant que d’habitude, Auguste D’Meza a tout de même fait passer son message aux autorités présentes au centre de convention de la BRH.
Alors que le pays semble courir sans but, le professeur invite à une pause en vue de trouver une réponse aux graves questions de l’heure. Soulignant que le dialogue ne se résume pas à la signature d’un pacte de gouvernabilité mais doit être permanent, Auguste D’Meza croit qu’avant tout notre obligation est morale.
Comme l’intransigeance et la radicalisation des opposants farouches au pouvoir n’empêchent pas à la terre de tourner, elles semblent ne pas non plus empêcher à l’Exécutif d’avancer dans son processus de dialogue. Jouant la carte de la lucidité politique, Jovenel Moïse a formulé le vœu que l’opposition dure rattrape le train.
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